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Notre raison d’être

Les experts, chercheurs et économistes en santé publique ainsi que les leaders des grandes organisations internationales, responsables politiques et certains anthropologues connaissent et expriment collectivement fort bien toute la problématique des systèmes de santé et de l’accès aux soins dans les pays en développement que ce soit sur le plan financier, sociétal, institutionnel ou des soins, et formulent en permanence des  axes de progrès pour les améliorer.

La couverture sanitaire universelle est la priorité de la Direction Générale de l’OMS et les dirigeants des pays d’Afrique de l’Ouest sont engagés dans la poursuite des actions nécessaires à sa mise en place.  Leurs politiques nationales de santé et plans nationaux de développement sanitaire ont des visions clairement définies des améliorations à apporter pour renforcer la disponibilité et la qualité de l’offre de soins, et atteindre les objectifs qu’ils se sont fixés. Les plans d’actions sont exprimés et partagés avec les partenaires techniques et  financiers qui les appuient dans la mesure de leurs possibilités et de leurs mandats.

Dans ce contexte d’engagement politique et de connaissance des dysfonctionnements et  des solutions à apporter, pourquoi l’accès aux soins pour la plupart des populations des pays du sud reste t’il globalement déficient ?

L’une des réponses réside dans les faibles performances des systèmes hospitaliers qui, malgré des progrès importants réalisés depuis plus de vingt ans, ne parviennent souvent pas à créer les conditions favorables pour satisfaire la prise en charge des populations selon les politiques de santé exprimées.

Bien sûr, les financements sont insuffisants et les besoins immenses. Les hôpitaux manquent de moyens techniques et de personnel par ailleurs mal valorisé, les chaines d’approvisionnement sont souvent discontinues en produits médicaux, consommables et pièces pour les plateaux techniques, les conditions de base telles que l’accès à l’eau et l’électricité ne sont pas toujours réunies. Les partenaires internationaux dont dépendent en partie les systèmes de santé, sont eux-mêmes soumis à des contraintes budgétaires et aux nécessités de démontrer la pertinence des actions financées, et sont souvent réticents à appuyer un système qui n’inspire pas confiance et dont les résultats ne sont pas garantis et leur préfèrent des actions ciblées et mieux contrôlées.

Un changement durable de management des structures hospitalières visant à renforcer leurs performances et à gérer de manière efficiente les ressources humaines financières et techniques dont elles disposent est possible, les résultats de la contractualisation au Togo sont là pour le prouver.

Basée sur la mise en valeur des forces des hôpitaux, notamment les ressources humaines, d’une part et sur l’analyse et le traitement des freins et difficultés de terrain d’autre part, cette adaptation du management des structures de santé présente des réussites indéniables. Les hôpitaux ainsi renforcés deviennent des relais efficaces pour les actions déployées ou à venir en matière de motivation des ressources humaines, disponibilité des médicaments, de télémédecine, formation et autres innovation médicales. La combinaison du traitement progressif des lacunes managériales et de gestion des cycles de changement est porteuse de pérennité afin que les hôpitaux contribuent efficacement et durablement à l’amélioration globale de l’accès à des soins de qualité et soient un socle solide pour la réalisation des politiques de santé publiques.

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